Notes sur les contradictions du nationalisme contemporain
Jonathan Durant-Folco, Ekopolitica.info -12 février 2019
Jonathan Durant-Folco, Ekopolitica.info -12 février 2019
Le recul du Parti québécois PQ aux dernières élections a été majeur. Au lendemain du 1er octobre, il s’est retrouvé avec 9 député-e-s, suite à la démission de Catherine Fournier. Ce recul s’inscrivait dans le cadre d’un long déclin amorcé depuis la défaite au référendum de 1995. Près d’un an après cette défaite historique, le 4 septembre dernier, le Parti québécois dévoilait sa proposition principale, un chétif texte de 3 pages, après prétend-on une longue et profonde consultation.
Premier ministre d’un gouvernement qui allait tenir un référendum sur l’indépendance du Québec, René Lévesque organisa en 1978 une rencontre de plus de 100 chefs des Premières Nations avec des membres importants de son conseil des ministres. Ce texte vise à présenter l’évolution de la politique du Parti québécois (PQ) sur la question du droit des peuples autochtones depuis les discussions tenues en 1978 jusqu’à la politique du nouveau chef, Jean-François Lisée. Celui-ci, dans un livre publié en 2015, explique ce que devrait être la politique de son parti dans l’éventualité d’un prochain référendum.
Durant les années 1960, presque toutes les composantes de la gauche au Québec estimaient qu’il n’y aurait pas de progrès sans une confrontation avec l’impérialisme américain. C’était dans l’air certes, avec les luttes de libération nationale un peu partout dans le monde comme au Vietnam, à Cuba, en Angola et ailleurs où l’empire américain était alors rudement contesté par de vastes mouvements populaires.
André Frappier, Presse toi à gauche, 13 août 2019
Dans son dernier essai, “Qui veut la peau du PQ?”, l’ancien chef du PQ s’en prend à bras le corps à QS, qui est selon lui responsable de tous ses malheurs. Ceux et celles qui refusent de s’allier au PQ font donc partie des méchants qui refusent ainsi de battre les libéraux en privilégiant l’intérêt mesquin de leur parti.
Benoît Renaud, Le blogueur solitaire, février 16, 2019
Une des critiques les plus courantes de Québec solidaire (QS) consiste à associer ce parti au multiculturalisme canadien. Les débats actuels au sein du parti sur la laïcité et les signes religieux ont donné aux commentateurs une nouvelle occasion d’entonner en chœur ce lieu commun. Il se trouve que, lors de la dernière élection générale, QS est arrivé premier parmi les moins de 35 ans. Qu’est-ce qui caractérise cette tranche de la population ? Notamment le fait d’avoir fréquenté les écoles francophones et multiethnique créées par la Charte de la langue française (loi 101).
Au tournant des années 1970, les mouvements et les intellectuels de gauche tentent de clarifier leurs analyses sur le PQ alors que ce parti, élu en 1976, s’apprête à organiser la référendum de 1980 sur son projet de souveraineté-association. Pour éclairer ces débats, le sociologue Gilles Bourque fait une analyse décapante du processus par lequel un bloc social bourgeois, pr0-capitaliste, tente d’émerger derrière le projet de souveraineté-association.