Indépendance contre nationalisme
Un vieux couple se brise, celui de l’indépendance et du nationalisme. La fin de la relation s’enfonce dans une de ces longues chicanes où l’on ne reconnaît plus qui a dit quoi, qui défend quoi et où l’acrimonie prend le dessus sur la compréhension et l’écoute. Je vais essayer dans ce texte de proposer une interprétation de cette déréliction, de ce détricotage. Non pour le regretter, mais pour l’assumer. Car l’argument majeur ici est simple : il est parfois bon d’en finir, l’indépendance et le nationalisme s’empoisonnent mutuellement. Le but n’est pas de tracer l’histoire complète de cette idylle, de sa gloire à sa chute, mais de présenter une structure logique qui nous permette de comprendre ce qui se passe et, surtout, d’agir.